Le Président Ndayishimiye appelle le gouvernement, les institutions étatiques et les secteurs de l’administration publique à s’approprier de la Réforme du Budget-Programme 

Le Président Ndayishimiye appelle le gouvernement, les institutions étatiques et les secteurs de l’administration publique à s’approprier de la Réforme du Budget-Programme 

En procédant à l’ouverture d’une Retraite Gouvernementale qui se déroule depuis ce lundi au Palais Ntare Rushatsi, le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye a interpellé le gouvernement, les institutions étatiques et les secteurs de l’administration publique de s’approprier de la Réforme du Budget-Programme afin de permettre une meilleure organisation de l’économie nationale.

Cette retraite gouvernementale de deux jours élargie aux hauts cadres de la superstructure et des Ministères a pour but de renforcer les capacités des leaders pour une vision d’ensemble sur les avancées et les perspectives d’avenir dans la mise en œuvre de la réforme du budget programme, afin d’avoir une gestion axée sur les résultats.

“Nous devons comprendre vite tous les mécanismes et tous les principes de la budgétisation axée sur les résultats pour mieux orienter les décisions de la politique publique à tous les niveaux de la vie nationale”, a fait savoir le Numéro Un Burundais 

Au moment où le Burundi vient d’élaborer une vision d’un pays émergent en 2040 et développé en 2060, le Président de la République estime qu’est impératif que les réformes initiées dans les Finances Publiques contribuent à la réalisation de cette Vision.

“Les Burundais ont certainement besoin de s’imposer une nouvelle discipline où, à travers le Budget- Programme, chaque acteur est tenu à montrer les projets qu’il envisage de réaliser et a l’obligation de produire des résultats. C’est une culture que nous devons développer”a-t-il souligné.

Déplorant que le Burundi a enchaîné des années et des quinquennats de mauvaise planification et de mauvaise gouvernance, le Chef de l’Etat  déclaré la tolérance zéro à l’erreur, à présent que les Burundais sont conscients des ressources dont regorge le pays et de son potentiel de développement, a-t-il indiqué .