L’homme n’est rien sans Dieu

L’homme n’est rien sans Dieu

A la troisième journée consécutive de la prière d’action de grâce au terrain de l’ETS Kamenge, le Président de la République Son Excellence Evariste Ndayishimiye, en compagnie de son épouse et d’autres hautes autorités du pays ont suivi attentivement la prédication du Père Dieudonné Nibizi basé sur la sainte Écriture tirée de l’évangile de Mt6:25-33 appelant tout chrétien à se confier à Dieu et chercher la vérité et la justice.

“Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses que vos coeurs désident, vous seront données par-dessus”, ce verset a été la base de sa prédication, en référence avec le thème de la prière qui dit que c’est la bénédiction de Dieu qui enrichit, l’effort n’y ajoute rien.

“Lâche les cordes! Je suis Dieu” et l’autre de dire”Est-ce qu’il n’y a pas quelqu’un d’autre qui peut m’aider”, c’est l’anecdote d’un alpiniste en danger, disait le Père Dieudonné Nibizi, mais qui ne veut pas suivre la volonté
de Dieu.

Le Père Dieudonné Nibizi appelle ainsi les Burundais à reconnaître leur modestie, leur pauvreté spirituelle, leur vulnérabilité, la simplicité,…car l’homme nait sans être consulté.
“Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie?”, lisait Père Nibizi faisant remarquer la distinction substantielle d’être et exister.”L’homme n’est pas, l’homme existe”, a-t-il dit en clarifiant que nous sommes soutenus par la corde divine quand bien même il y en a qui veulent se substituer à Dieu.

” Beaucoup de gens se lèvent tôt le matin sans même dire merci à Dieu, s’affolent dans des comportements bizarres comme l’avarice, l’injustice, …mais ils oublient l’essentiel”, a dit le prédicateur rassurant qu’
un jour, nous aurons à rendre compte de nos actes.

“Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, cessez de prier les idoles, surtout hâtez-vous lentement car tout est grâce”, disait le prédicateur, en énonçant les conséquences néfastes de cette inquiétude dont leur substitution à Dieu.

“Plus on pèche, plus on pèche ; plus on prie, plus on prie; plus on a, plus on veut avoir”, a lancé Père Nibizi soulignant que lorsqu’un pays compte un grand nombre de gens du troisième groupe, le pays connait beaucoup de problèmes. “On devra attendre leur satisfaction pour permettre aux autres qui ont une motivation plus profonde, de démarrer”, a dit ironiquement Père Nibizi.

Il a conseillé tout Burundais d’être confiant en Dieu, d’avoir sa crainte, de travailler avec zèle et détermination et de chercher le royaume et la justice.

” On ne construit pas l’avenir sur l’injustice. Même le pauvre peut se faire respecter et avoir toutes les bonnes valeurs”, a-t-il conclu.