Le Vice-Président de la République rehausse les cérémonies de la fête de l’Unité nationale à Gitega
Au nom du Président de la République du Burundi, le Vice-Président SE Ir Prosper BAZOMBANZA rehausse de sa présence les cérémonies marquant la célébration du 31ème anniversaire de l’adoption de la charte de l’Unité nationale organisées dans la capitale politique à Gitega ce samedi 05 Février 2022.
Elles ont débuté cette journée par le dépôt des gerbes de fleurs au monument de l’Unité Nationale situé au Centre-ville de Gitega, suivi par
différents discours. Le gouverneur de Province a fait savoir que la sécurité est bonne dans cette province grâce à l’unité qui s’est ancrée au sein de la population.
Dans son discours, le Vice-Président de la République a rappelé que l’Unité qui caractérisait depuis longtemps nos ancêtres a été mise l’épreuve par les colons en utilisant la politique de diviser pour régner. Il a en outre rendu hommage aux hommes qui ont contribué à la consolidation de cette unité nationale dont le Prince Louis Rwagasore, le héros de l’indépendance et Melchior Ndadaye, le héros de la démocratie de notre pays.
Il a ajouté que l’Unité nationale a été la voie qui nous a conduit à la mise en place des accords d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi et la constitution actuelle s’est inspirée de cette charte de l’Unité nationale.
Revenant sur le thème de cette année, SE Ir Prosper BAZOMBANZA a signalé qu’il se fait encore remarquer dans le pays un Esprit rébellion dans certaines personnes, et de préciser que la population burundaise ne tolérait pas toute personne qui oserait créer le désordre dans le pays, et qu’il faut donc privilégier la voie du dialogue pour résoudre les différends éventuels.
Le Vice-Président de la République a exhorté les burundais qui ont fui le pays de revenir pour conjuguer les efforts avec leurs frères et sœurs afin de développer le Burundi car la paix et la sécurité sont une réalité sur tout le territoire national, et a également lancé un appel aux pays qui ont infligé injustement des sanctions au Burundi, de pouvoir les lever à l’instar des États-Unis d’Amérique.