Le Président de la République Son Excellence Evariste Ndayishimiye a échangé face à face avec la population dans l’émission publique qui s’est déroulée le mercredi 29 décembre 2021 au stade Intwari en Mairie de Bujumbura.

Le Père de la Nation Burundaise a débuté cette émission par le message de voeux de bonheur, de bonne santé et de prospérité avant de retracer les points saillants sur la vie politique économique et sociale du Burundi.

“Le Gouvernement a revalorisé la Justice coutumière longtemps oubliée pour que la population locale puisse être rétablie dans ses droits sans peine” a dit le Chef de l’État rappellant que les juges doivent répondre de leurs actes selon la Constitution du Burundi.

Dans son mot liminaire, le Président Burundais a rappelé que la Commission Vérité et Réconciliation a présenté son rapport en bonne et du forme, mais Son Excellence Ndayishimiye est très étonné d’apprendre que certaines personnes veulent en faire un business pour leurs propres intérêts.
“Connaître la vérité n’est pas un problème, mais c’est cette vérité qui nous rendra libre et je le dis à haute et intelligible voix qu’il n’y a pas eu une ethnie qui a fait le génocide, c’est plutôt une mauvaise gouvernance de l’époque”, a martelé le Président de la République.

Le Numéro Un Burundais déplore l’incendie survenue dans la prison de Gitega suite au mauvais usage de l’électricité. “Selon le rapport, les prisonniers réinstallent des câbles électriques en cachette pour charger leurs téléphones”, a informé le Président Ndayishimiye.

Concernant la lutte contre la COVID-19 , le Chef de l’État est satisfait de la manière dont les Burundais ont combattu la pandémie à travers le principe”Ndakira, Sinandura kandi Sinanduza” qui veut dire “je guérit, je n’attrape pas le virus et je ne contamine pas”.

“Le Burundi est parmi les rares pays qui font le dépistage gratuit et le traitement gratuit du COVID-19, a fait savoir SE Evariste Ndayishimiye.

Du point de vue économique, le Burundi est un pays riche contrairement aux dires des gens, a dit Le Président Burundais.
“Le Burundi regorge de beaucoup de minéraux, possède une bonne terre, l’eau saine, la terre rare, il ne reste qu’à exploiter cette richesse”, a raconté le Président Ndayishimiye.

Répondant aux questions posées par la population présente au stade Intwari, le Chef de l’État a interpellé les opérateurs économiques à augmenter les productions et les exportations car c’est le seul moyen de booster les entreprises.
Il indique toutefois que les mesures ont été prises pour bannir les circuits frauduleux.

Concernant les commissions réclamées par ceux qui dénoncent les fraudes, le Président Ndayishimiye dit que les dénonciations relèvent d’un esprit civique et ne devraient pas être monnayées. Il exhorte les citoyens à rester vigilants sur la bonne gestion de la chose publique.

Après le recueil des doléances relatives aux nombreuses injustices dénoncées par la population au cours de cette émission publique, le Président Ndayishimiye promet des enquêtes fouillées pour identifier les responsables défaillants pour qu’ils répondent de leurs actes.

Au sujet des cadres destitués et nommés à d’autres postes de responsabilité, Son Excellence Evariste Ndayishimiye précise: ” Nous procédons aux changements pour placer aux profils qu’il faut aux postes qu’il faut mais ceux qui sont coupables sont poursuivies par la Justice”.

Sur le délai accordé au Ministère de l’Énergie et des mines pour faire la lumière sur le détournement des fonds pour la construction du barrage de Kajeke, le Chef de l’État indique que le rapport a été produit et remis aux organes habiletés qui prendront des mesures appropriées.

Par rapport aux abus d’un agent des services de renseignement ayant causé la mort d’un compatriote, le Numéro Un Burundais réaffirme son attachement au respect des droits humains et fait savoir que la justice a pris les choses en main pour que le coupable soit puni conformément à la loi.

Après avoir constaté les lenteurs administratives et autres manquements dans le suivi des dossiers, le Père de la Nation burundaise exige que les numéros de contact de tous les membres du Gouvernement soient rendus publics dès aujourd’hui, chose promise chose due.