Accélération de la campagne de désengorgement des prisons.
Le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye a procédé ce 14 novembre 2024 à la prison centrale de Muramvya aux activités de l’accélération de la campagne de désengorgement des prisons sous le thème ” Toi aussi prisonnier, ta contribution est utile dans la Vision 2040-2060″.
Cette activité avait vu aussi la participation de l’Ombudsman burundais, du Ministre de la Justice, du Ministre ayant l’Intérieur dans ses attributions, du Ministre en charge de la solidarité, du procureur général de la République, de certains hauts cadres de l’Etat et des représentants des organisations non gouvernementales étrangères et burundaises oeuvrant dans le secteur des droits de l’homme.
Au cours du discours prononcé à cette occasion, le chef de l’État a rappelé que cette activité de désengorgement des prisons d’inscrit dans la ligne droite de la mise en œuvre des promesses contenues dans le discours de son investiture en 2020 consistant à servir tout le peuple burundais en leur rendant la vie meilleure, en faisant tout pour réduire la population carcérale et remplacer la peine de prison par d’autres activités d’intérêt commun.
Comme l’a souligné le Président Ndayishimiye, la mesure de désengorgement des prisons concerne plus de 41% de toute la population carcérale, soit 5.442 sur 13.211 prisonniers des différents centres pénitentiaires burundais. A cet effet , il a donné deux semaines à ceux qui sont impliqués dans la mise en œuvre de cette mesure de l’avoir totalement achevée.
Son Excellence Evariste Ndayishimiye a exhorté les prisonniers relaxés et ceux qui le seront bientôt de ne plus retomber dans les crimes qui les avaient conduits en prison et à plutôt s’atteler aux travaux de développement. “Éviter l’oisiveté, car c’est la mère de tout les maux, la corruption, le détournement des deniers publics, le viol, le vol et tous les autres crimes”, leur a-t-il conseillé avant de rappeler aux professionnels de la loi de privilégier beaucoup plus d’autres peines que la prison en rendant justice.
Avant de clôturer le discours de circonstance, le Numéro Un Burundais a rappelé que ceux qui seront relaxés mais qui avaient été condamnés pour détournement des deniers publics, corruption ou malversations économiques ne seront plus admis à exercer aucun service de l’Etat et ne seront pas non plus engagés dans les sociétés privées.