Le Président Evariste Ndayishimiye reçoit les délégations de 10 pays venues s’associer aux jeunes Imbonerakure
Le Chef de l’État Son Excellence Evariste Ndayishimiye a reçu en audience ce 31 août 2024 au palais de Kiriri des délégations venues de 10 pays: la République du Congo, l’Afrique du Sud, le Kenya, le Tchad, la Zambie, l’Angola, le Zimbabwe, le Cameroun, le Bénin et le Cuba.
Ces délégations étaient venues pour s’associer aux jeunes Imbonerakure du parti au pouvoir CNDD FDD à l’occasion de la célébration de la journée qui leur est dédiée, Imbonerakure-day, pour la 8ème édition.
Au cours de cette audience le Chef de l’État a saisi une bonne opportunité pour présenter à ses hôtes la situation globale du Burundi, précisant que c’est un pays aussi appelé “Pays de mille et une colline”, “Coeur d’Afrique”. C’est un pays qui ne reçoit sur son sol aucun cours d’eau venu de l’extérieur mais plutôt qui arrose et alimente les différents pays et continents par le biais des cours d’eau du fleuve du Bassin du Congo et celui du Nil.
Le Burundi, comme le Numéro Un Burundais le leur a présenté, c’est un pays dont l’histoire n’est pas bien connue de tous. Il fût un royaume avec un pouvoir bien organisé avec des institutions bien structurées. Les Burundais se fabriquaient tous les outils en fer dont ils ont besoin, indispensables pour leur développement militaire et socio-économique. Le pays avait beaucoup de potentialités de développement, sa population travaillait beaucoup, s’organisait en mouvement coopératif pour augmenter la production et menait une vie harmonieuse.
La colonisation et les différentes périodes poste-coloniales jonchées de conflits mêlées à des tueries tous les 10 ans ont plongé le pays dans une situation désastreuse, caractérisée par un recule sur tous les plans.
C’est en 2005, avec l’avènement au pouvoir du CNDD-FDD que le pays a connu une reconstruction et un redémarrage économique significatif car les citoyens burundais avaient retrouvé un espoir d’un lendemain meilleur et certain.
La jeunesse burundais représente plus de 60% de toute la population. C’est une catégorie de la population très dynamique sur laquelle est fondée l’espoir du développement du pays. C’est aussi sur cette catégorie de la population que le néocolonialisme s’appuie souvent pour déstabiliser le pays et saper tous les efforts du gouvernement de relever et l’économie du pays. Les Burundais en sont actuellement contiens.
Le Burundi est actuellement résiliant, finançant son budget à 100% alors qu’il était financé à plus de 50% de l’extérieur en 2015. Cette situation rassurante a poussé le gouvernement à instaurer un programme l’autonomisation économique et de création d’emploi pour les jeunes, après avoir mis en places une banques des jeunes et une autre des femmes dans lesquelles ces bénéficiaires obtiennent facilement des crédits pour fiancer leurs projets à un taux relativement abordable. Cela a contribué de façon remarquable à la réduction du chaumage chez la grande partie de la jeunesse burundaise. L’exécution des projets des jeunes ayant obtenu des financements à l’intérieur du pays est satisfaisante, ce qui a contribué à la hausse de vie de la grande partie de la population burundaise.
Toutes ces réalisations ne sont possibles que suite à la stabilité qui se remarque actuellement à travers tout le pays. Cette même stabilité a incité les burundais à planifier et définir une vision, une sorte de feuille de route vers un Burundi pays émergent en 2040 et pays développé en 2060. C’est un grand projet réalisable car les Burundais savent d’où ils viennent, où ils en sont et peuvent envisager et planifier leur avenir.
Les Burundais sont déterminés à travailler et à augmenter la production dans l’optique de réaliser cette vision et le gouvernement mettra tout en œuvre pour encadrer et orienter la population. L’espoir d’un Burundi meilleur de demain se lit actuellement sur les visages des Burundais.
Tout en souhaitant un bon séjour aux différentes délégations venues se joindre à la jeunesse Imbonerakure du CNDD FDD, le chef de l’Etat a demandé, à ceux qui en ont l’opportunité de visiter l’intérieur du pays pour voir d’eux-mêmes la situation que vivent les burundais.