Le Chef de l’Etat réunit à Gitega l’unité de coordination et le comité de suivi de l’action du PAEEJ pour une évaluation
Le Président de la République Son Excellence Evariste Ndayishimiye a rencontré, ce mercredi 7 août à Gitega, l’unité de coordination et le comité de suivi de l’action du Programme d’Autonomisation Economique et d’Emploi, PAEEJ en sigle, dans l’optique d’évaluer ensemble l’état d’avancement de la mise en œuvre des projets de développement financés par ce Programme.
« Nous avons décidé de créer une génération nouvelle pour créer un Burundi nouveau », a introduit le Chef de l’Etat déplorant que certains intellectuels Burundais qui ont tour à tour occupé différents postes de responsabilité sont entachés de corruption.
Le Président de la République a signifié que les jeunes sont désormais appelés à conduire un changement dans la gestion des ressources étatiques afin d’amener le pays à avoir des produits d’exportation.
Il a, à cette occasion, félicité l’unité de coordination du PAEEJ et les membres du comité élargi de suivi de l’action du PAEEJ pour le travail jusque-là abattu les invitant à présenter les défis rencontrés afin d’essayer de trouver ensemble des solutions et ainsi définir les perspectives d’avenir.
« Nous avons un sentiment de satisfaction au regard de ce qui a été fait », a révélé Mr Désiré Manirakiza, Coordinateur du PAEEJ qui s’exprimait sur le bilan des réalisations de ce programme depuis sa mise en place en 2021.
« A peu près 5000 projets ont été créés et sont exécutés par plus de 6000 jeunes permettant la création de 10.000 emplois », a -t-il ajouté reconnaissant toutefois que 10 pourcent de ces projets ont échoué.
Désiré Manirakiza a indiqué que pour ces cas d’échecs, le PAEEJ s’occupe de l’encadrement de ces jeunes entrepreneurs afin qu’ils puissent récupérer l’argent perdu et que ces jeunes entreprises soient à mesure de payer la dette contractée auprès du PAEEJ et que cet argent puisse être recyclé.
Il a enfin souligné que ce qu’on attend du PAEEJ est qu’à l’avenir il soit capable de fonctionner grâce aux intérêts générés par les crédits accordés aux entreprises et non avec le capital de l’Etat.