La filière café du Burundi requiert une supervision de la production à la commercialisation
Le Président de la République Son Excellence Evariste Ndayishimiye a, lors de sa rencontre tenue vendredi en commune Mwumba de la province Ngozi, avec les différents intervenants dans le secteur café, fait savoir que la filière café sera désormais supervisée de la production à la commercialisation.
“Le café et le thé du Burundi constituent une levure pour les autres variétés du monde. Ainsi le Burundi devrait se démarquer de par le prix de sa production”, a introduit le Chef de l’Etat tout en appelant toute société de production de l’Etat à ses responsabilités.
Après avoir relevé les manquements de l’Office du Café burundais, le Chef de l’Etat a annoncé avoir mis en place un comité de supervision de cette filière, dont l’objectif sera d’augmenter la production de cette plante industrielle et ainsi faire rentrer au pays les devises et récompenser les efforts du producteur.
Le Numéro Un burundais a recommandé aux différents intervenants, surtout les administratifs de la base au sommet de faire une année-témoin pour savoir approximativement la quantité du café produite et les rentrées en devises y relatives.
Il convient de souligner que le Président de la République a conseillé les intervenants de songer à la chaîne de valeur dans ce secteur, mais également travailler dans la transparence. Il a néanmoins déploré l’état actuel de la filière avant de se saisir de l’Inspection Générale de l’Etat pour suivre de l’affaire.