Le Président Ndayishimiye recommande la pérennisation de l’Unité Nationale
Le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye a rehaussé de sa présence les cérémonies de célébration du 33ème Anniversaire de l’Adoption de la Charte de l’Unité en Province de Gitega où il a interpellé la population Burundaise à garder jalousement et à pérenniser l’héritage de l’unité nationale.
Ces cérémonies qui ont débuté par le recueillement et dépôt de gerbes de fleurs au monument de l’Unité Nationale se sont poursuivies au Stade Ingoma où la population ressortissante des 4 provinces constituant la nouvelle province de Gitega s’était rassemblée, les représentants du corps diplomatique accrédité au Burundi ainsi que plusieurs dignitaires du pays.
Abondant dans le sens du thème choisi pour cette année « Dans notre solidarité, bâtissons notre pays », le Président de la République dans son discours a invité les Burundais en toute solidarité à marcher dans le sillage de leurs ancêtres pour bâtir leur pays en rappelant que l’unité nationale est un héritage qui doit être gardé jalousement et pérennisé.
Il est revenu sur la guerre fratricide qui a endeuillé les Burundais pendant plusieurs années et déplore que ce conflit trouve origine dans le leadership divisionniste qui a caractérisé certains anciens dirigeants Burundais et les colons.
« Que cette fête de l’Unité nous incite à soutenir le pouvoir qui met en avant la primauté du droit car comme l’a si bien dit le Héro de l’Indépendance, le Prince Louis Rwagasore, sans Bonne gouvernance, il n’y a ni paix, ni dignité », a martelé le Numéro Un Burundais saisissant cette opportunité pour interpeller les leaders à promouvoir les valeurs d’unité, la justice, la démocratie et la bonne gouvernance.
S’adressant à la population, le Président Evariste Ndayishimiye a souligné que la charte de l’Unité nationale est un pacte inviolable qui engage tout Burundais sans exception aucune. Il a ainsi appelé à bannir toute idéologie divisionniste pour plutôt renforcer la solidarité, la cohésion sociale et la réconciliation: « La charte de l’Unité Nationale est un pacte irrévocable et inviolable, il peut y avoir des conséquences pour quiconque va à son encontre. Qu’aucun Burundais ne commette plus un acte discriminatoire envers son compatriote », a -il conseillé.