Le Président de la République Son Excellence Evariste Ndayishimiye a rencontré mardi au palais Ntare Rushatsi les administrateurs des banques et microfinances du Burundi dans le cadre d’avoir une vision commune pour un développement durable du Burundi.

Le Président Ndayishimiye a introduit les échanges par trois questions principales à savoir si les Burundais sont pauvres ou non, pourquoi la thésaurisation, le problème des devises et de l’octroi des crédits aux citoyens burundais.

“Promenez-vous dans la capitale de Bujumbura par exemple, vous rencontrez beaucoup d’étrangers, mais aucune devise ne rentre dans le trésor public”, a regretté le Chef de l’Etat en montrant un manque à gagner de plus de 800 millions de dollars par an.

Ces banquiers ont saisi cette opportunité pour expliquer les défis rencontrés dans ce secteur. Il s’agit notamment des défis liés au cadre légal, au manque de confiance des partenaires, le recouvrement difficile,…etc.

Le Président de la République a clairement expliqué qu’il y a eu un scandale économique organisé, au détriment de l’intérêt général de la nation.

“La Banque Centrale et les banques commerciales doivent s’acquitter de leur devoir pour la stabilité des devises”, a recommandé le Chef de l’Etat plaidant pour la digitalisation afin de réussir une vérification minutieuse des entrées et des sorties.

Le Numéro Un burundais a conclu son intervention en manifestant son optimisme quant au succès du combat contre l’atteinte au bon fonctionnement de l’économie nationale.