Dans son discours prononcé ce jeudi lors de la 78ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies qui se tient à New York, le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye a interpellé la Communauté internationale à cultiver la confiance et la solidarité entre Etats pour une coopération sud-sud.

Saluant le thème choisi pour cette année:”« Reconstruire la confiance et raviver la solidarité mondiale : Accélérer l’agenda 2030 et ses objectifs de développement durable vers la paix, la prospérité, le progrès et la durabilité pour tous », il a souligné qu’il est temps de reconstituer un monde paisible et favorable au progrès, en cultivant la confiance, la compréhension mutuelle et la solidarité.

“La solidarité internationale que nous souhaitons ne cherche pas à homogénéiser mais plutôt à être une passerelle entre les différences et même les divergences, reliant les uns aux autres par des relations mutuellement respectueuses et bénéfiques”, a laissé entendre le Numéro Un Burundais, ajoutant que 

“la  solidarité internationale devrait dans l’évidence inciter les pays développés à contribuer cconcrètement aux efforts de développement socio-économique des pays les moins avancés”.

Revenant sur le cas du Burundi, le Président de la République a présenté les diverses réformes qui s’opèrent dans différents secteurs de la vie nationale en vue de faire du Burundi un pays Emergent en 2040 et un pays Développé en 2060. 

“Pour gagner notre pari, nous mettons en avant-garde les jeunes et les femmes qui sont de réels acteurs du développement socio-économique à travers la promotion de l’entrepreneuriat, l’innovation et l’esprit de créativité”a-t-il indiqué saisissant cette occasion pour plaider en faveur d’une meilleure inclusion et une participation effective des jeunes dans les programmes de développement des Nations Unies, cela en tant que Champion de l’Union Africaine pour l’Agenda jeunesse, paix et sécurité,

“Osons le dire, l’instabilité politico- sécuritaire des pays du Sud surtout en Afrique vient de la volonté des puissances qui veulent guider les politiques intérieures des pays en développement”, a-t-il déploré condamnant  en même temps les  changements anticonstitutionnels de pouvoirs avant de réitérer le ferme attachement de son pays au règlement pacifique des conflits par la voie du dialogue, de la coopération, de la concertation et de la négociation.

Saluant le professionnalisme et le sacrifice des troupes engagées pour la paix en Somalie, dont le contingent burundais, le Président Ndayishimiye a attiré l’attention de la communauté internationale sur les conséquences de la clôture hâtive de la Mission de Transition de l’Union Africaine en Somalie, ATMIS,  qui selon lui, risque de donner l’occasion aux groupes terroristes de se renforcer.