Le Président Ndayishimiye prône l’autonomisation de la jeunesse pour la stabilité de l’EAC
En procédant à l’ouverture de la 3ème Réunion, de la Première Session de la 5ème Assemblée Législative de la Communauté Est Africaine, ce mardi 28 mars 2023 au Palais de Kigobe, le Chef de l’Etat et Président en Exercice de la Communauté Est Africaine Son Excellence Evariste Ndayishimiye a interpellé les pays membres à promouvoir l’autonomisation des jeunes en vue de la stabilisation de la région.
Étant récemment nommé champion de la Jeunesse par l’Union Africaine, le Président Burundais a rappelé que la Communauté ne peut pas atteindre les objectifs de développement sans centrer ses stratégies sur les jeunes qui constituent la majeure partie de la population et la force motrice:“L’autonomisation de la jeunesse a un impact sur la stabilisation de la paix car il n’y a pas de paix là où il n’y a pas de pain”, a-t-il déclaré invitant les membres de l’Assemblée Législative de la Communauté Est Africaine à appuyer dans la sensibilisation et la mobilisation du peuple, du secteur privé et de la société civile autour de la paix, un préalable pour l’investissement et le développement socio-économique.
Le Président de la République a en outre salué le rôle joué par l’Assemblée législative de la Communauté Est Africaine en facilitant le processus d’intégration et l’appropriation des décisions prises au sein de la Communauté.
Se réjouissant pour d’énormes réalisations accomplies par la Communauté durant les 10 dernières années, Son Excellence Evariste Ndayishimiye a cependant indiqué qu’il ya encore des défis à relever pour notamment assurer une meilleure intégration et la stabilisation de la paix en RDC et dans tous les pays membres.
Il a saisi cette occasion pour exprimer sa reconnaissance au Chefs d’Etat des pays membres de la Communauté Est Africaine pour leur engagement dans le combat pour le rétablissement de la paix à l’Est de la RDC et a salué le travail abattu par l’Ancien Président Kenyan, Uhuru Kenyatta dans le processus de facilitation.
“Nous devons travailler dur pour combattre les facteurs qui limitent ou entravent la construction d’un marché intérieur plus large afin d’augmenter notre part dans l’économie commerciale mondiale”, a indiqué le Numéro Un Burundais après avoir évoqué la nécessité d’éliminer ou réduire les barrières tarifaires qui affectent le commerce et conduisent aux déséquilibres commerciaux entre les Etats membres.