S.E Evariste Ndayishimiye: “Il faut renforcer la coopération Sud-Sud”
Du 5 au 9 mars à Doha, des tables rondes de haut niveau relatives au Programme d’action de Doha étaient organisées par les Nations Unies pour recueillir la voix des experts et des représentants des pays et organisations sur les meilleures voies et moyens de placer du potentiel à la réalisation du Programme d’action.
Ce 7 mars 2023, le Chef de l’Etat S.E Evariste Ndayishimiye a co-présidé, avec la Première Ministre du Bangladesh, la Table ronde thématique de haut niveau sur “le renforcement de la participation des pays les moins avancés au commerce international et à l’intégration régionale”.
Le Président Evariste Ndayishimiye a rappelé les défis considérables des PMA pour s’intégrer dans les systèmes commerciaux mondiaux et saisir les opportunités des chaînes de valeur mondiales.
Basée sur l’intégration régionale et le commerce international comme moteurs de la croissance économique inclusive, cette table ronde a été une occasion pour S.E Evariste Ndayishimiye de souligner la double peine des Etats enclavés, comme le Burundi: “Il faut renforcer la coopération Sud-Sud”
En effet, la coopération Sud-Sud et la signature des accords commerciaux régionaux contribueront à relever certains défis posés aux PMA par le système commercial international. Le Chef de l’Etat burundais à donc souligné l’importance de la transformation structurelle pour s’intégrer efficacement.
La table ronde a également bénéficié des contributions substantielles des participants au débat interactif et quelques enseignements en ont été tirés, notamment sur l’urgence de soutenir de façon accrue le redressement durable des PMA qui ont été durement impactés par la pandémie de la Covid 19 ainsi que la situation géopolitique actuelle.
Il est également apparu que beaucoup reste à faire pour soutenir les efforts des PMA en vue de leur intégration dans le commerce mondial et régional. Une participation bénéfique et significative des PMA exige un renforcement des capacités de production, le développement des infrastructures, la création de valeur ajoutée et le commerce des produits à valeur ajoutée.
Un appel a été lancé en faveur de politiques commerciales complémentaires et de soutien à tous les niveaux car, doubler la part des exportations des PMA d’ici 2031, comme le prévoit le programme d’action de Doha, est un défi, mais possible si un soutien international approprié est mis en place.