Le Chef de l’Etat appelle les Burundais à garder à cœur la charte de l’unité nationale et demande aux leaders de vivre l’esprit d’équité et de la non-discrimination
Alors qu’il avait rehaussé de sa présence, ce lundi 06 février 2023, les cérémonies marquant l’adoption de la charte de l’unité nationale à Gitega, le Président de la République Son Excellence Evariste Ndayishimiye a appelé les Burundais à garder à cœur la charte de l’unité nationale et a demandé à tous les leaders de vivre l’esprit d’équité et de la non-discrimination.
Outre le Chef de l’Etat, la célébration du 32è anniversaire de l’adoption de la Charte de l’Unité Nationale, à la capitale politique, a été rehaussée par plusieurs Hautes autorités du Burundi ainsi que la représentation du corps diplomatique et consulaire accrédité au Burundi, et a débuté par le dépôt de gerbes de fleurs au Monument de l’Unité érigé au centre-ville de la province Gitega.
Les festivités se sont poursuivies au stade Ingoma et ont été agrémentées par les tambourinaires et les danses traditionnelles, avant une prière qui a été dirigée par différentes confessions religieuses, suivie du retentissement de l’hymne national.
Dans son mot d’accueil, le Gouverneur de la Province de Gitega, Venant Manirambona, avant d’exprimer ses remerciements au Chef de l’Etat qui s’est joint à eux dans ces cérémonies, a indiqué que la population de sa circonscription vit dans l’unité et l’harmonie et qu’elle vaque tranquillement aux activités quotidiennes.
Dans son discours de circonstance, le Président Ndayishimiye a explicité le contenu de la charte de l’unité nationale et révèle les origines de l’Unité des Burundais qui ne date pas du tout de 1991, mais de la création de la nation burundaise par nos ancêtres. Il appelle les Burundais à se défaire de tout facteur et/ou moteur du divisionnisme et invite tout un chacun à faire de la charte de l’unité, sa précieuse préoccupation quotidienne.
Le Père de la Nation clôtura son allocution en promettant de distribuer les terres aux Batwa qui n’en ont pas car, dit-il, “eux aussi sont des Barundi comme les autres”.