Le renforcement de la coopération entre le Japon et les pays africains au coeur de la TICAD8
De retour d’une mission effectuée en Tunisie où il a pris part à la 8ème Édition de la TICAD, le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye, qui était accompagné par la Première Dame Son Excellence Angeline Ndayishimiye, a révélé ce lundi 29 août que cette mission a été une occasion de renforcer les relations de coopération bilatérale entre le Burundi, le Japon et autres pays africains.
Le Président de la République a en effet indiqué qu’au cours de ce Sommet international de Tokyo pour le développement de l’Afrique un financement de 30 milliards de dollars a été approuvé, destiné au développement de l’Afrique pour les trois prochaines années.
“Nous nous sommes alors entretenus avec le Ministre Japonais des Relations Extérieures, Mr Yoshimasa Hayashi, pour évaluer ensemble l’état de nos relations et lui présenter les projets prioritaires du Burundi nécessitant un appui financier”, a laissé entendre le Numéro Burundais.
Il a en outre indiqué que parmi ces projets figurent la construction d’une autoroute reliant la ville de Bujumbura et la capitale politique de Gitega, la construction de 5 centres de formation professionnelle pour promouvoir la formation technique et professionnelle des jeunes, l’aménagement intégré du littoral du lac Tanganyika ainsi que la construction d’un complexe sportif de standards internationaux.
“ Le Ministre Hayashi s’est réjoui que ces projets cadrent avec les objectifs du gouvernement Japonais”, a t-il souligné avant d’ajouter que le Président de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale(JICA) prévoit, à cet effet, d’effectuer une visite au Burundi pour identifier les besoins urgents nécessitant un accompagnement et un appui du gouvernement Japonais.
En marge de ce sommet qui s’est également penchée sur la question de paix et de sécurité notamment pour apporter une réponse collective au défis liés au terrorisme, le Chef de l’Etat Burundais a rencontré Sergio Pimenta, Vice -Président de la Société Financière Internationale. Ils ont, entre autres, échangé sur les voies et moyens d’améliorer le cadre des affaires et accroître la capacité de production des entreprises Burundaises.