Corriger les erreurs du passé pour redonner de l’espoir au peuple
Le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye a procédé ce jeudi 28 juillet à l’ouverture d’une retraite de 2 jours du Conseil Supérieur de la Magistrature tenue à Burasira en Commune Ruhororo de la Province Ngozi. Il a précisé que cette retraite est une occasion d’étudier les questions qui gangrènent le secteur de la justice afin de rétablir un état de droit et redonner de l’espoir à la population.
Le Président de la République a laissé entendre que les questions liées à la justice résultent des mauvais jugements rendus dans le passé à cause de la crise que le pays a traversé. Il a fait savoir qu’un pas salutaire a été franchi depuis la mise en place des Accords d’Arusha et qu’il est temps pour le Burundi de garantir des jugements justes et impartiaux.
“Je vous invite à vous exprimer en toute franchise pour que nous puissions corriger les erreurs du passé”, a dit le Chef de l’Etat à l’intention des membres du Conseil Supérieur de la Magistrature avant d’ajouter que cette démarche du gouvernement du Burundi vise à revaloriser la justice Burundaise et restaurer la foi des citoyens en les instances judiciaires grâce aux procès équitables.
Le Conseil Supérieur de la Magistrature mis en place en date du 18 novembre 2021 a déjà reçu 300 dossiers dont plus de 100 clôturés, a révélé Gérald NGENDABANKA, Secrétaire Permanent du Conseil Supérieur de la Magistrature, qui a saisi cette opportunité pour informer le Numéro Un Burundais sur les défis auxquels cette institution fait face et qui handicapent son bon fonctionnement.