En clôturant la prière interconfessionnelle d’action de grâce organisée à Gitega par le parti CNDD-FDD ce samedi 22 janvier, le Chef de l’Etat a annoncé la tolérance zéro aux responsables qui ne s’investissent pas suffisamment pour faire progresser les entreprises qu’ils dirigent constituant ainsi un frein au développement socio-économique du pays.

“ Tout employeur devrait œuvrer comme s’il était le Chef de sa propre société. Désormais à la fin de l’année chacun devra présenter le bilan des réalisations et si on trouve qu’il n’a pas assuré le succès de l’institution, il sera démis de ses fonctions et je serai sans pitié”, a -t-il martelé.

Son Excellence Evariste Ndayishimiye qui encourage tous les citoyens à consacrer leur énergie au développement durable du pays a réitéré la mise en garde contre ceux qui s’adonnent encore à la corruption et au détournement des fonds publics. Il a par ailleurs dénoncé le comportement de certains hommes d’affaires qui après avoir réalisé des bénéfices préfèrent investir à l’étranger au lieu de créer des emplois dans le pays, un acte qu’il considère comme une trahison.

Poursuivant ses efforts pour le changement de comportement, le Président de la République a exhorté la population à renforcer la cohésion sociale: “ Je demande à tous les Burundais de ne plus verser de sang. Nous devons combattre toute chose susceptible de créer encore des tensions et des divisions au sein de notre société”.

Il a enfin remercié le parti CNDD-FDD pour l’organisation de cette prière qui vise à inciter ses militants à se corriger et a recommandé aux autres partis politiques de faire de même.

Cette 3ème et dernière journée a été également marquée par un enseignement dispensé par l’Honorable Révérien Ndikuriyo, Secrétaire Générale du parti CNDD-FDD, qui a insisté sur l’importance pour un leader d’avoir une vision claire et stratégique afin de contribuer à l’essor de son  pays.

Se basant sur l’évangile selon Luc 10:30, le Prédicateur du jour Rev. Marc KAGISYE de son côté a encouragé les Burundais, particulièrement les dirigeants du pays,  à cultiver un sentiment de compassion en accomplissant les tâches qu’on leur a confiées dans l’intérêt du peuple.