Pour ce quatrième jour de la prière nationale d’action de grâce, le Couple Présidentiel entouré des hautes autorités du pays et les différents hauts cadres du pays ont rehaussé les enseignements donnés par l’Abbé Amand KANA avec comme thème «  la Paresse réduit le peuple en esclavage ».

Pour pouvoir bien aborder ce thème avec des exemples à l’appui, l’Abbé Kana a puisé dans 2 rois 11:1-15 pour démontrer les causes et les conséquences de la paresse sur le pays. Selon lui, une des causes de la paresse est la mauvaise gestion du temps.

«  Un leader qui oublie son rôle de serviteur et utilise son temps pour des choses futiles oubliant que Dieu nous a mis sur cette terre pour lui servir et servir son peuple deviendra sans doute un paresseux », a -t-il indiqué tout en soulignant que la paresse engendre la corruption et la trahison, entre autres méfaits.

Le Prédicateur du jour a en outre dégagé les pistes de solutions à savoir la reconnaissance de son pêché pour se repentir, la défense de la justice et le combat contre la paresse.
« Ce que Dieu attend des leaders est la justice car c’est la justice qui apporte la paix dans un pays », a martelé l’Abbé KANA.

Prenant la parole, le Président de la République Son Excellence Evariste Ndayishimiye a abondé dans le même sens en soulignant que la paresse est source de toutes les vicissitudes qu’a connu le Burundi.

Le Numéro Un Burundais exhorte ses compatriotes Burundais à se libérer de l’esclavage de la paresse et travailler d’arrache pied pour ne plus compter sur l’aide extérieure.
« Mon souhait est que nos enfants puissent grandir dans un Burundi qui n’est pas semblable à celui que nous avons connu qui était peuplé d’hommes sans cœur », a lancé le Chef de l’Etat à l’intention des leaders en les invitant à combattre l’injustice sous toutes ses formes et à cultiver un esprit de compassion.

« Soyez des gens qui aiment la droiture afin que toute la population se sente chez elle », a dit Son Excellence Ndayishimiye.

Il a clôturé cette séance en priant pour le Burundi et tous les Burundais implorant l’intervention du Tout Puissant pour apporter le changement dans leur vie.