La Première Dame dénonce l’utilisation des enfants vivant avec handicap dans la mendicité
Lors de sa visite, ce mardi 12 octobre au Centre Isange de Gisyo situé dans la Zone Kanyosha en Commune Urbaine de Muha, la Première Dame du Burundi Son Excellence Angeline Ndayishimiye a dénoncé l’utilisation des enfants vivant avec handicap dans la mendicité.
« C’est très déplorable que certains parents au lieu de travailler pour la survie de leurs familles choisissent d’utiliser leurs enfants handicapés pour mendier dans toute la ville de Bujumbura », a laissé entendre la Première Dame tout en exhortant ces parents à se défaire de ce mauvais comportement pour plutôt « protéger et prendre soin de ce cadeau que Dieu leur a gratifié qui est l’enfant peu importe son état. »
La Première Dame s’était munie d’ une assistance composée de vivres, équipements médicaux, des cahiers et des sacs à dos d’une valeur d’ à peu près 22 millions.
Le Centre Isange est tenu par les soeurs de la Congrégation « Famille Notre Dame de la Miséricorde » et prend en charge 23 enfants handicapés physiquement et mentalement.
Son Excellence Angeline Ndayishimiye a tenu a souligner que l’octroi de cette assistance, au Centre Isange par la Fondation Bonne Action Umugiraneza dont elle est présidente, s’inscrit dans le cadre d’une campagne entamée dans le cadre de soutenir les orphelins et autres personnes vulnérables afin de leur apporter la joie de célébrer les fêtes de fin d’année qui pointent à l’horizon.
La Première Dame du Burundi a par ailleur fait savoir que le geste posé par la Fondation Bonne Action Umugiraneza a pour objectif d’exprimer son appui et sa gratitude aux responsables de ce centre pour cette œuvre de bienfaisance qu’elles réalisent : « nous sommes venues vous témoigner notre soutien et vous encourager à aller de l’avant. Nous invitons d’autres associations à nous emboîter le pas pour venir en aide aux plus nécessiteux. »
Réagissant aux différents défis auxquels fait face le Centre Isange notamment le manque de ressources financières, l’insuffisance du matériel de kinésithérapie et l’absence des médecins spécialistes pour le traitement des différentes maladies dont souffrent certains de ces enfants, la Première Dame du pays a appelé à la conjugaison des efforts de tout le peuple Burundais pour assurer la pérennité de ce genres de centres combien utiles à la communauté.
Elle a enfin promis qu’au cours de cette campagne qui s’étendra sur toutes les provinces du pays, la Fondation Bonne Action se rendra en Province de Rumonge pour apporter son aide à un autre orphelinat tenu par cette même congrégation.