Le Président Ndayishimiye suspend le DG de l’OTRACO et l’Entreprise Global Smart Technologies
Le Chef de l’Etat, Son Excellence Evariste Ndayishimiye a suspendu de ses fonctions Mr Albert MANIRATUNGA, Directeur Général de l’Office des Transports en Commun(OTRACO) pour non respect des instructions qu’il lui avait données d’oeuvrer pour que les agences de Gitega, Ngozi et Bururi soient à mesure de délivrer le document de contrôle technique comme stipulé dans le contrat signé entre le Gouvernement du Burundi représenté par l’OTRACO et l’Entreprise Global Smart Technologies, GST en sigle.
Le Président de la République a pris cette décision, ce mardi 29 juin 2021, lors de son déplacement à l’Office des Transports en Commun de Gitega afin de se rendre compte lui même si les instructions données en date du 21 février 2021 ont été respectées: « Mr le DG vous êtes suspendu de vos fonctions parce que vous n’avez pas pu défendre les intérêts des Burundais qui jusqu’à présent sont obligés de se rendre à Bujumbura à la recherche du contrôle technique en perdant leur temps et en dépensant leur argent pour le transport alors qu’ils devraient avoir ce service ici même à Gitega, à Ngozi ou à Bururi. Je vous avais donné un délai de 2 mois pour exécuter ce travail mais vous avez échoué. », a-t-il martelé.
Cette décision suspend également l’Entreprise Global Smart Technologies , partenaire de l’OTRACO, pour non respect des termes du contrat qui stipulent que 6 mois après le lancement du « projet de modernisation des services de contrôle technique et octroi des permis de transport » en date du 11 février 2020, l’entreprise devrait aussi être à mesure de délivrer le document de contrôle technique biométrique non seulement à partir du siège de l’OTRACO situé en Mairie de Bujumbura mais également à travers les 3 agences de cette institution se trouvant à Gitega, Ngozi et Bururi: « L’Entreprise Global Smart Technologies doit également emballer ses bagages parce que jusqu’à présent elle n’a pas encore réussi à honorer les 3⁄4 de ses engagements. Ce qui est considéré comme de l’escroquerie et constitue une perte énorme pour le gouvernement du Burundi. », a lancé le Chef de l’Etat à l’intention des entrepreneurs indiens.
Le Numéro Un Burundais a ainsi déclaré que les portes de l’Office du Transport en Commun seront fermées durant 3 jours en attendant d’établir une nouvelle organisation du travail.