“Le dialogue social, qui est un facteur de croissance économique, doit avoir un impact réel sur la productivité”
Sous le Haut Patronage du Président de la République Son Excellence Evariste Ndayishimiye, le Gouvernement du Burundi et ses partenaires sociaux ont organisé ce mardi 15 juin 2021 dans la province Ngozi, à travers le Ministère de la Fonction publique, du Travail et de l’Emploi, le Forum des États Généraux du Dialogue Social, qui est un facteur de croissance économique et du progrès social au Burundi.
Les travaux de ce Forum qui s’étendront sur trois jours ont également vu la participation des Responsables des confédérations syndicales des Travailleurs et des Employeurs ainsi que des Hautes Personnalités du pays, dont l’Ombudsman du Burundi, les Élus du Peuple et les Partenaires internationaux.
Le Ministre de la Fonction publique, du Travail et de l’Emploi a indiqué que l’objectif de ce Forum des Etats Généraux du Dialogue Social est d’établir un état des lieux sur la situation du dialogue social en milieu du travail.
Conscients de leur rôle essentiel dans la sauvegarde de la Paix sociale, les Représentants des Syndicats des Employeurs et des Travailleurs se sont réjouis du cadre idéal offert par la Charte nationale de dialogue social signée par tous les partenaires sociaux, il y a dix ans de cela.
En saluant les acquis du Comité National de Dialogue Social, le Président de la République Son Excellence Evariste Ndayishimiye a exhorté tous les intervenants et les partenaires sociaux à se réinventer pour avoir un impact réel sur la productivité et la création d’emplois au Burundi. En effet, le Chef de l’État a reconnu que le dialogue social est un facteur incontournable de la croissance économique du pays.
Le Président Ndayishimiye a également rappelé avec insistance que les statuts d’employeurs ou de travailleurs confèrent autant de droits que de devoirs, notamment l’obligation de résultats: “L’amélioration des conditions de travail ou de rémunération sera donc proportionnelle au rendement”.
Ce Forum intervient dix ans après la signature de la Charte nationale de dialogue social qui a donné de nouvelles perspectives et créé les conditions d’un environnement social apaisé et plus productif au Burundi, dont le principal acquis est la fin des grèves qui étaient fréquentes dans le passé.