La Première Dame invite tous les Burundais et partenaires du pays à oeuvrer davantage pour le développement de la petite enfance
Son Excellence Angeline Ndayishimiye, Première Dame de la République du Burundi, a rehaussé de sa présence, ce 24 février 2021, à l’Hôtel Royal Palace, les activités de l’atelier de 3 jours, qui a pour objectif la sensibilisation et la mobilisation des principaux responsables de secteurs sociaux de base sur l’importance de diriger les investissements et orienter les ressources dans le développement de la petite enfance, dès la conception jusque à l’âge de 8 ans.
Elle a rappelé que le développement de l’enfant dès sa conception jusqu’à 8 ans est une étape cruciale dans la bonne croissance de l’enfant. Si cette période n’est pas gérée avec attention, il y a moyen que l’avenir de l’enfant soit gâché . C’est également la periode pendant laquelle l’enfant coure un haut risque d’être victime des maladies liées à la malnutrition.
Son Excellence Angeline Ndayishimiye est revenue sur les efforts déjà consentis par le Gouvernement du Burundi en vue d’ assurer un meilleur développement de la petite enfance, c’est notamment la ratification par la République du Burundi de certains accords internationaux qui prônent le développement de l’enfant. Aussi, le Gouvernement du Burundi a instauré la gratuité des soins pour les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et en couches, la gratuité de l’enseignement fondamental pour ne citer que ceux-là.
La Première Dame a souligné que même si le Burundi a fait un pas de géant dans l’amélioration des conditions de développement de la petite enfance, des défis existent encore, c’est notamment la pauvreté dans les familles, le manque d’information suffisante sur l’alimentation des enfants et les femmes enceintes et les droits de la petite enfance, et les parents qui ne prennent pas soins de leurs enfants pendant cette période de la petite enfance.
Elle a exhorté les responsables des structures de soins à réinstaurer les séances de sensibilisations sur diverses questions liées à la santé et à l’alimentation des nourrissons et des femmes enceintes. Il sied de mentionner que ces séances étaient depuis longtemps destinées aux mamans qui s’y présentaient pour vaccination et consultation prénatale.
Son Excellence Angeline Ndayishimiye a, par ailleurs, invités les ministères en charge de la santé, de la solidarité, de l’éducation, de la sécurité, de la justice et le ministère en charge de l’eau ainsi que celui des finances, de multiplier les actions en faveur d’un meilleur développement de la petite enfance.
La Première Dame a remercié les partenaires du Burundi qui oeuvrent pour le développement de la petite enfance notamment l’UNICEF, le PAM, l’OMS et la Banque Mondiale. Elle leur a demandé de poursuivre ces appuis. Bien plus, elle a invité tout un chacun à apporter sa contribution au bien être de la petite enfance.
Elle a, enfin, réitéré son engagement pour le bien être des enfants, à travers l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OPADAD-Burundi), étant donné que dans ses axes stratégiques figurent la santé et le développement des enfants et des jeunes en général.